Une solution pour Amétyst ?

18 12 2011

L’idée n’était pas mauvaise, nous collectons tous nos déchets et la machine fera le reste : elle tri et met de côté les déchets organiques afin de créer du méthane et du compost.
Mais cela ne fonctionne pas bien.

Alors une question se pose : et si nous trions nos déchets en nous servant des sacs oranges pour les déchets biodégradables ? Seuls ces sacs seraient amenés à l’usine qui passerait de TMB à usine de methanisation ?

Je vivais au quartier Lepic et là bas j’avais quatre poubelles : le verre, le recyclable (bac jaune), le biodégradable (bac orange) et les autres déchets ménagers (sacs noirs).
Mais depuis notre arrivée aux Grisettes, il y a cinq mois, ces poubelles oranges ne nous ont pas été livrées.

À Lille il y a plus de dix ans, nous emballions nos déchets alimentaires dans du papier journal et on les mettait avec les déchets verts (plantes, herbes) dans des poubelles vertes.

Pourquoi pas Montpellier ? Nous y vivons car nous aimons cette ville alors faisons un petit effort.

Pouvons-nous garder espoir qu’Amétyst recycle nos déchets organiques en biogaz, afin d’alimenter notre chaufferie, et en compost, dont nous pourrions nous servir dans l’agriparc et sur nos balcons ?

Si certains d’entre vous on des idées, des remarques, n’hésitez pas ! Il serait bon de stopper ce conflit qui règne depuis longtemps et de trouver une solution viable pour tous.

Faisons de ce quartier un « éco-quartier » comme on nous l’avait annoncé il y a deux ans lors des premières ventes de logements.





Amétyst selon les riverains de Garosud

18 12 2011

L’Association des Riverains de Garosud nous parle d’Amétyst et nous donne leur dernière actualité concernant cette usine TMB.

Reportage de TF1 :

http://videos.tf1.fr/jt-we/reduction-des-dechets-la-methanisation-des-ordures-en-question-6846226.html

La méthanisation est un procédé d’avenir. Malheureusement, lorsque l’on ne respecte les contraintes de cette technologie, cela peut devenir un enfer pour les riverains de ces usines.

Échec de la méthanisation pour Amétyst

Une vidéo de l’association des riverains de Garosud, un résumé de la situation.





Amétyst selon l’Agglorieuse

17 12 2011

Voici un article publié dans le n°426 du mercredi 12 janvier 2011 de l’Agglorieuse :

lien : http://www.lagglorieuse.info/archives.php?debut_autres_articles=36#pagination_autres_articles





Amétyst selon l’Agglomération

17 12 2011

6 juin 2011 : point sur les travaux en cours

Pour l’année 2010, le site a réceptionné 113 386 tonnes de déchets dont 99,6 % sont issues de la collecte en porte à porte réalisée par Montpellier Agglomération. Parmi ces déchets, les Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) sont les plus représentées avec 104 830 tonnes. Les 0,4 % restants sont constitués par des biodéchets apportés par les tiers. L’incendie du 13 septembre 2010 a impliqué le fonctionnement des installations en mode dit « dégradé » qui sera maintenu jusqu’au 31 mars 2012.

AmetystAmetyst

1. Bilan de fonctionnement de l’année 2010
AMETYST est une unité de traitement des déchets ménagers et assimilés par voie biologique anaérobie (méthanisation), qui comporte deux lignes de traitement distinctes pour :
– les déchets résiduels des ménages collectés en porte-à-porte. Ces déchets sont également appelés « poubelles grises ».
– la fraction fermentescible des déchets ménagers et assimilés (« biodéchets ») qui est constituée de déchets organiques purs. Une partie provient des particuliers et l’autre partie d’autres producteurs (restauration, marchés, commerces, …).
Après un tri mécanique des déchets, ces derniers sont convoyés vers 8 digesteurs dédiés. Ces digesteurs permettent, grâce à un processus de réactions chimiques anaérobies, de transformer une partie de la matière organique en biogaz.
Après traitement, ce biogaz est valorisé dans des groupes de co-génération :
– en électricité réinjectée sur le réseau,
– en chaleur utilisée dans l’enceinte de l’unité pour les besoins du process,
– en chaleur utilisée au niveau de la chaufferie exploitée par la SERM pour le réseau de chaleur et de froid de la ZAC des Grisettes.
Tonnages des déchets traités à Amétyst
Pour l’année 2010, le site a réceptionné 113 386 tonnes de déchets dont 99,6 % sont issues de la collecte en porte à porte réalisée par Montpellier Agglomération. Parmi ces déchets, les Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) sont les plus représentées avec 104 830 tonnes. Les 0,4 % restants sont constitués par des biodéchets apportés par les tiers.
L’incendie du 13 septembre 2010 a impliqué le fonctionnement des installations en mode dit « dégradé » qui sera maintenu jusqu’à la remise en service du hall 7 de déshydratation des digestats impacté par l’incendie le 31 mars 2012.
La répartition des tonnages traités :
– Ordures Ménagères Résiduelles : 104 830 tonnes
– Biodéchets (vrac) : 3 145 tonnes
– Ordures Ménagères Résiduelles + Biodéchets (sacs) : 4 478 tonnes
– Biodéchets (producteurs professionnels) : 446 tonnes
Avant l’incendie du 13 septembre 2010, Amétyst produisait 300 000 KWh d’électricité par semaine, soit 15 000 MWh par an représentant un besoin en électricité de 5 000 logements.
2. Reconstruction du hall 7 : lancement des travaux le 14 juin 2011
Montpellier Agglomération a pris acte que le groupement VINCI/SOGEA s’engage à réaliser et à financer l’ensemble des travaux de reconstruction du hall 7 dans un délai de 9 mois.
Ainsi, le groupement VINCI/SOGEA a pour objectif impératif un achèvement des travaux au plus tard au 31 mars 2012 permettant de traiter à nouveau de l’ensemble des déchets de la Communauté d’Agglomération de Montpellier.
Sans attendre, le délégataire a mis en oeuvre des moyens provisoires pour redémarrer la production de compost et la production d’électricité est envisagée au 30 avril 2012.
La nature des travaux :
– évacuation des eaux souillées par l’incendie,
– démontage des parties du bâtiment endommagées,
– décontamination des équipements,
– repose des équipements après décontamination et tests
– réfection des installations électriques
– reconstruction du bardage et de la couverture du bâtiment
– vérification de la conformité des nouveaux travaux en fonction des prescriptions des bureaux de contrôle et organismes agréés (APAVE, SOCOTEC, Inspection du travail…)
– essais et mise en route.
3. Rappel des travaux déjà réalisés
Depuis sa mise en service, Montpellier Agglomération a engagé des phases de travaux visant à optimiser le fonctionnement de l’unité de méthanisation Amétyst ainsi qu’à réduire de façon importante les nuisances olfactives perçues aux alentours. Les résultats des travaux d’optimisation du process seront effectifs une fois la reconstruction du hall 7 finalisée.
– Travaux de modifications du process pour optimiser les performances
d’Amétyst
– Travaux d’aménagements spécifiques visant à limiter les nuisances olfactives
– Création de nouveaux équipements
4. Les nouvelles voies de développement et valorisation sur Ametyst
Montpellier Agglomération a engagé deux nouvelles pistes de réflexions afin de développer et valoriser le site Amétyst :
– la production de Combustible Solide de Récupération,
– le développement de la filière biodéchets à Amétyst.
4.1 La production de Combustible Solide de Récupération (CSR)
Il apparait que depuis quelques années, certains pays européens, notamment l’Allemagne, développent un produit énergétique nommé Combustible Solide de Récupération (CSR), issu de la valorisation d’une partie de la fraction non organique de leurs déchets pouvant être utilisés pour une valorisation énergétique.
Ainsi, il apparait qu’une fraction des refus légers à haut pouvoir calorifique issus de la chaine de préparation des Ordures Ménagères Résiduelles appelées « 20/80 issu de BRS » peuvent être valorisées dans de nouvelles filières industrielles. Les CSR sont utilisés généralement dans d’importants complexes industriels nécessitant l’emploi de produits énergétiques à fort impact sur les émissions CO2 (Coke, Fioul lourd…), telles que les cimenteries.
Les facteurs d’émission CO2 sont ainsi inférieurs de 25% à ceux du charbon.
Ces refus légers doivent être au préalable préparés sous la forme de matériaux finement broyés. Ils sont essentiellement composés de plastiques (hors PVC), bois, mousses…
Les CSR constituent donc un important gisement de combustible de substitution, très intéressants sur le plan environnemental. Ainsi, une partie des déchets des usagers de la Communauté d’Agglomération de Montpellier ne constitue plus un déchet mais devient un produit industriel à part entière.
En considérant la base d’apport actuelle en Ordures Ménagères Résiduelles de l’agglomération de Montpellier qui s’établit à 120 000 T/an environ, la production de « 20/80 issu de BRS » est évaluée entre 10 et 12,5 % du flux d’Ordures Ménagères Résiduelles entrant soit de 12 à 15 000 tonnes. Ces 15 000 tonnes, intégrées initialement au « stabilisât » étaient destinées au Centre de stockage des déchets non dangereux.
Aussi, ce flux « 20/80 issu de BRS » a fait l’objet d’un premier test concluant et l’essai devra être validé au cours du 2nd semestre 2011 par la préparation d’une trentaine de tonnes par jour à valoriser. Des tests similaires seront également réalisés sur les bennes de déchets plastique et encombrants des déchèteries afin d’évaluer l’intérêt économique et environnemental d’en extraire une fraction à haut pouvoir calorifique susceptible de renforcer la filière de combustible de récupération naissante.
En fabriquant des CSR, Montpellier Agglomération accroit de 12,5 % la part valorisée de ses déchets sur Amétyst.
4.2 Le développement de la filière biodéchets à Amétyst
La capacité de traitement des biodéchets installée sur AMETYST est de 33 000 tonnes par an. En 2010, les collectes sélectives de biodéchets correspondent à 8 069 tonnes.
Optimiser le tri des biodéchets dans l’habitat individuel
Concernant l’habitat individuel, il convient d’améliorer les performances en terme de participation des foyers au tri des biodéchets. A ce jour, selon les communes, entre 20 et 40% des foyers équipés font le tri des biodéchets. Les biodéchets collectés auprès de ces ménages sont de très bonne qualité.
→ Objectif : atteindre un taux de tri des biodéchets d’au moins 50% des foyers équipés.
Optimiser le tri des biodéchets auprès des professionnels de la restauration
Concernant les déchets issus de la restauration qui contiennent plus de 25% de déchets fermentescibles, 60 établissements ont réalisé le tri des biodéchets en 2010 (cliniques, hôtels, restaurants, traiteurs, lycées, collèges, restaurants universitaires, écoles primaires)
→ Objectif : accroitre le taux de tri des biodéchets auprès des professionnels de la restauration par la modulation tarifaire au niveau de la redevance spéciale ainsi qu’en les aidant à résoudre les difficultés d’organisation et d’ordre technique que peuvent rencontrer certains établissements pour effectuer un tri correct.
Mettre en place un tri des biodéchets auprès de la grande distribution Une catégorie de biodéchets est absente aujourd’hui : les biodéchets de la grande distribution représentant environ 30% des déchets produits par ces établissements. Comme pour certains établissements de restauration, la grande distribution se heurte elle aussi à des difficultés d’ordre logistique et organisationnel pour parvenir à un tri correct de la fraction organique, en particulier parce que la plupart des invendus des rayons frais sont emballés et qu’un désemballage manuel est souvent lourd et complexe. Amétyst est aujourd’hui à l’avant-garde des dispositifs prévus par le Grenelle 2 de l’Environnement pour le tri des biodéchets de la grande distribution. Ainsi, Montpellier Agglomération étudie actuellement les solutions techniques qui permettraient de faciliter le tri des biodéchets de la grande distribution.
Objectifs :
– Accueil des premiers bio déchets de la grande distribution dès 2011 (les digestats de bio déchets ne sont pas déshydratés avant maturation, leur production n’est donc pas pénalisée par la mise hors service du hall 7 de déshydratation)
– Etude des solutions techniques susceptibles d’aider aux désemballages des produits frais invendus afin d’aider la grande distribution à respecter ses nouvelles obligations réglementaires de valorisation des bio déchets.
De nouvelles réflexions pour la prévention et la gestion des déchets
Le 9 mai dernier, Montpellier Agglomération a signé en partenariat avec la Préfecture de l’Hérault et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), un accord cadre pour la mise en place d’un programme local de prévention des déchets afin de diminuer de 7% minimum en 5 ans les quantités de déchets produits par habitants sur l’agglomération de Montpellier.
De nombreuses actions de sensibilisation aux gestes de réduction des déchets sont organisées dans les 31 communes de l’Agglomération avec pour objectif de sensibiliser la population aux gestes de réduction des déchets et de promouvoir le ré-emploi des objets du quotidien.
Montpellier Agglomération engage aujourd’hui de nouvelles réflexions afin d’améliorer la sensibilisation au réemploi en renforçant le partenariat avec l’association Emmaüs.
1. Un partenariat renforcé avec Emmaüs pour sensibiliser au ré-emploi
Depuis 2006, Montpellier Agglomération a mis en place une filière de récupération des équipements électriques et électroniques (D3E) par l’Association des Compagnons d’Emmaüs dans ses 20 Points Propreté. Petits ou gros appareils ménagers, lorsqu’ils sont en bon état, sont réparés par Emmaüs et ainsi revendus aux personnes à faibles revenus. Le reste est valorisé dans les filières de récupération des matériaux qui composent les appareils.
Aujourd’hui, Montpellier Agglomération souhaite aller plus loin avec Emmaüs avec la mise en place de 2 nouveaux projets actuellement à l’étude :
– la réalisation d’un « Centre de tri et de réemploi » à Pignan
– la mise en place d’une collecte d’objets ré utilisables dans les communes de l’Agglomération.
1.1 A l’étude : un « Centre de tri et de réemploi » à Pignan
Montpellier Agglomération et Emmaüs Montpellier ont mis à l’étude un projet de centre d’accueil, de tri, de reconditionnement et réparation d’objets ré utilisables (textiles, mobilier, D3E) sur la commune de Pignan, sur le site des Molières, à proximité du Point Propreté. Ce Centre de tri et de réemploi, serait géré par Emmaüs et pourrait permettre la création d’une quarantaine d’emplois en réinsertion.
Les études ainsi que le financement du projet seront réalisées d’ici la fin de l’année 2011.
Ouverture prévue en 2013.
1.2 Lancement de collectes en porte à porte d’objets ré-utilisables dans les communes d’ici la fin du mois de juin
→ En cas de succès, Montpellier Agglomération envisage de mettre en place un programme annuel de collecte en porte à porte dès la rentrée 2012 afin de couvrir l’ensemble du territoire communautaire

lien ; http://www.montpellier-agglo.com/vivre/environnement/tout-savoir-sur-la-methanisation/ametyst-le-point-sur-les-travaux-en-cours-189912.khtml





Le projet initial de l’usine Amétyst

4 12 2011

D’une capacité de traitement de 203 000 T par an, l’unité de méthanisation sera réalisée par le groupement VINCI Environnement / Sogea Sud / AT&E pour un montant total de 68 millions d’euros.

UN PROCÉDÉ FIABLE ET SÉCURISÉ

Le procédé « Kompogas » retenu par Montpellier Agglomération apporte toutes les garanties de bon fonctionnement du fait :
– de la réalisation d’une chaîne de tri très complète qui permettra d’écarter des digesteurs les déchets susceptibles de perturber le processus de dégradation de la matière ;
– de la simplicité des process mis en oeuvre ;
– de la multiplication des chaînes de traitement (8 digesteurs) qui confère une grande souplesse d’exploitation à l’installation et sécurise son fonctionnement ;
– de la production en continu du biogaz qui ne nécessite pas de stockage tampon et évite ainsi tout risque d’explosion ;
– de l’absence de dispersion d’odeurs dans le voisinage, l’ensemble des opérations se déroulant dans des bâtiments fermés, mis en dépression, avec traitement de l’air avant rejet.

UNE UNITÉ INTÉGRÉE DANS LE PAYSAGE

Le procédé de méthanisation retenu comporte des digesteurs de petites tailles et longitudinaux, contrairement à d’autres procédés qui reposent sur des cuves de grande hauteur. Ainsi, l’unité de méthanisation de Garosud ne dépassera pas une hauteur de 16 mètres.
Le projet retenu privilégie une architecture sobre et classique, assurant une grande qualité d’insertion de l’unité de méthanisation dans son environnement.

UN SITE STRATÉGIQUE

Le site d’implantation de l’unité de méthanisation a été choisi, notamment, pour la qualité de sa desserte : il est directement accessible depuis l’autoroute A9 par l’échangeur de Montpellier Ouest et la voirie primaire d’agglomération (avenue du Colonel Pavelet, Route de Sète). Il est également en prise directe sur la RD 132, épine dorsale de la ZAC Garosud.
Ce site offre également la possibilité de valoriser sur place le gaz généré. Ainsi, le méthane produit pourrait permettre d’alimenter directement en chaleur (et en froid) un ensemble immobilier de 1 000 logements, comme ceux qui seront construits dans les futures ZAC des Grisettes et d’Ovalie.

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Et si on parlait de l’usine ?

9 11 2011

Un tract m’a été distribué ce matin à l’arrêt de tramway les Sabines.
N’hésitez pas à donner votre avis et partager vos infos !
De notre coté pour l’instant l’usine ne nous fourni pas le « biogaz » dont il était question (qualité écologique et prix intéressant), seul le gaz de ville alimente notre chaudière collective et ce n’est donc pas le même prix, ce qui alourdi nos charges de copropriété (le double de ce que l’on avait annoncé au départ…).
Pour ceux qui peuvent il y a une conférence à 15h à l’hôtel kyriad ! Je travaille et ne pourrait donc m’y rendre… J’essaierais de trouver leur compte rendu sur le net.

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